Découvrez les danses des Hautes terres d'Écosse

Les danses des Highlands auraient été créées à partir du répertoire des danses folkloriques gaéliques que l’on a formalisées avec les conventions du ballet. Toutefois, certaines danses (comme le reel) seraient issues du répertoire des danses sociales traditionnelles.
Elles font partie des rares danses au monde à n’être dansées que sur la plante des pieds et se caractérisent par une forte rotation vers l’extérieur (le « en dehors ») des hanches, des jambes et des pieds.
Ces danses, où chaque battement de musique est un saut et où l’on porte 3 à 5 kg de tissus de laine, de coton, de soie et/ou de velours, permettent de travailler puissance, agilité et coordination, mais également son mental pour acquérir l’endurance, la concentration et la mémoire nécessaires pour se souvenir de toutes les combinaisons de pas et les enchaîner.
 
La pratique de la Highland dance améliore la posture et l’équilibre en renforçant la colonne vertébrale. Elle permet de découvrir son corps et de comprendre comment s’articulent entre eux les différents groupes musculaires. Excellent sur le plan cardio-vasculaire, elle favorise également le renforcement musculaire et l'endurance. C’est ainsi que les danseuses des Highlands accomplies associent grâce des ballerines et la puissance des gymnastes !
 
Les danses des Highlands sont d’abord des solos où le danseur est souvent préparé à concourir. Toutefois ceux qui ne veulent pas faire de la compétition, ni passer des examens, mais juste danser pour le plaisir, voire faire un spectacle, y trouvent tout autant leur place quel que soit leur âge et leur corpulence physique.
 
Discipline traditionnelle, la Highland dance a cette force et particularité de rassembler les pratiquants au sein d’une grande famille internationale mue par une même passion et qui s’entraide volontiers. Aussi, plus que bien d’autres activités sportives et artistiques, elle favorise :
 
  • les amitiés nouvelles,
  • les voyages (parfois lointains),
  • la pratique de la langue anglaise,
  • La fierté de se produire en compétition ou en spectacle,
  • la confiance en soi et l’estime de soi,
  • l'autodiscipline, l'engagement et le sens des priorités.

*   *   *

A l'origine pratiquées que par des hommes, elles le sont aujourd'hui à 95% par des femmes. C'est vers la fin du 19e siècle, qu'une jeune fille de 10 ans, nommée Jenny Douglas, décide de participer à un concours de danse des Highlands. Comme le règlement ne l’interdisait pas explicitement, les juges condescendirent à la laisser concourir. Ce fut un choc pour tous de voir, pour la première fois, une jeune fille en découdre sur scène avec les hommes et faire jeu égal (sinon mieux) avec eux. Il n’en fallut pas davantage pour que la gent féminine se précipite dans la compétition. Mais la participation féminine connaît sont plus grand essor lors des deux guerres mondiales où les femmes dansent pour perpétuer les traditions en l'absence des hommes partis au front. C'est au début des années 1950 que la participation féminine prend définitivement l'ascendant avec la création de la Aboyne dress, une tenue plus féminine, et la remise au goût du jour des danses dites "Nationales", d'élégance plus féminine.  

 Mot du Webmaster 


Ce site a été créé pour faire connaître les danses des Highlands en France. Depuis 2015, une poignée de passionnés de culture écossaise oeuvrent pour les introduire et les pérénniser en France, un des rares pays celte à ne pas en avoir.

Il nous a paru essentiel d'avoir un site, en langue française, faisant référence en la matière. Il reste perfectible et vos avis sont les bienvenus si vous souhaitez nous les transmettre via la rubrique "Contact".

Toutefois, l'actualité en France sera diffusée par le canal du groupe Facebook lié à ce site :




Les pionniers de la Highland dance en France

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Mention spéciale aux "précurseurs" de la Highland dance en France. 


Partis de rien, ils ont été les tous premiers français à ouvrir la voie et s'investir pour faire découvrir et enraciner la Highland dance en France. 


Une danseuse et un musicien de haut niveau, capables de passer le flambeau ;

une première offre de formation en danse ;

une base documentaire en français et un site web dédié ; 

un réseau à l'international avec des échanges et des partenariats ; 

plusieurs nouveaux festivals et 

une présence accrue de la discipline dans l'offre celtique nationale


sont autant de leurs concrétisations permettant à d'autres de poursuivre leur oeuvre, forts des premiers acquis.  



Stéphane Béguinot

Stéphane Béguinot

Passionné de culture écossaise, c'est en 2013 que Stéphane se lance dans le projet d'introduire et de faire perdurer les danses des Highlands en France.

Après s'être cultivé de cette discipline, sa passion et la constance de son implication lui valent d'être admis dans la grande famille de la Highland dance bien que non danseur. Fort de son réseau d'aide à l'international regroupant les plus grands noms de la discipline aux quatre coins du monde, il se lance en 2015 dans la "conquête" du territoire national où il part d'une page totalement blanche : ni professeur, ni danseur pour la discipline... 
Il rassemble, petit à petit, des passionnés qu'il informe via le groupe Facebook Highland dancing France qu'il administre puis crée ce site internet en langue française d’information sur la Highland dance sans équivalent à ce jour en langue anglaise. Il permet à plusieurs jeunes désireux de se lancer dans les danses des Highlands de trouver une voie à leur passion et leur ouvre son réseau d'amis. Il fait découvrir les danses des Highlands en France en organisant des spectacles sur le territoire National à Paris (La Parisienne en septembre 2015) à Thiron-Gardais (Highland games en mai 2016 et 2018), et même en Belgique francophone (Scottish days à Waterloo en 2016 et 2017). Il multiplie les initiatives pour assurer la présence de la Highland dance dans les festivals celtiques naissants ou ceux où elle ne l'était pas encore comme à Aubigny-sur-Nère et au festival 1782, au besoin en créant des synergies avec les groupes de danse frontaliers (Belqique, Suisse). Malgré la faiblesse de l'offre en France, il parvient également à la faire découvrir lors de petits rassemblements (fêtes de jumelage, soirées à thème...) en distribuant sur le territoire National (Normandie, Poitou, Hauts de France, Région Parisienne...) où il immerge et cultive le public en commentant les prestations. Il s'intéresse aussi aux domaines connexes en aidant à la formation de pipers capables de jouer pour la Highland dance et en cherchant à améliorer l’offre de costume pour les danseurs dans la zone euro. Il publie ou traduit plusieurs documentations sur la Highland dance pour permettre une meilleure appropriation sur le territoire National. 
Il fonde la première école de Highland dance en France, la "Paris & Shire school of Highland dancing" qui initie, tant à distance qu'en présentiel, à la Highland dance.


Fanny Aubret-Béguinot

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Fanny découvre les danses des Highland en regardant le festival interceltique de Lorient. C'est le coup de foudre et elle les apprend en autodidacte chez elle en utilisant les supports vidéo disponibles sur internet. 

Sa passion, sa persévérance et son aptitude à comprendre les pas en les regardant la font remarquer de la grande famille internationale de la Highland dance au point de recevoir en cadeau la veste de danseuse avec laquelle Morgan Bamford a gagné 7 fois les championnats du monde pour l'aider à devenir le porte-drapeau de l'introduction des Highland dances en France. 

Depuis, aidée à distance par des professeurs et danseurs du monde entier et forte d'un stage à Paris et en Écosse, Fanny est devenue la première licenciée et compétitrice française, s'offrant même une victoire à Edimbourg à l'occasion de sa première compétition avant d'enchaîner les succès en Belgique, en Écosse et aux Pays-Bas et des spectacles en France et en Belgique. Elle accède, en juillet 2018, à la plus haute catégorie (dite "Premier") de compétiteurs et affronte jusqu'aux meilleurs mondiaux après un remarquable parcours où elle a récolté une centaine de médailles dont 71 d'or sans jamais être classée en deça de finaliste. Rarissime avec seulement 20 heures de cours effectif ! Une performance qui lui vaut d'être sélectionnée parmi 20 danseurs à travers le monde pour concourir aux jeux de Braemar en présence de la famille royale d'Angleterre en septembre 2019. Elle met un terme à sa carrière de compétitrice en décembre 2022 pour recentrer son activité danse sur la formation et les spectacles afin de faire perdurer la Highland dance en France et rendre ce qu'on lui a donné. 

 


Vincent Laine

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Vincent Laine, bercé de musique et de danse gaélique, se spécialise très tôt dans le cadre de sa pratique de la danse vers les formes anciennes des styles balletiques. Locuteur du gaélique écossais et ayant aussi des bases en gaélique irlandais, il va à la rencontre de la transmission orale des danses et musiques des Highlands avec le regard critique et évaluatif du chercheur, avec la particularité de s’intéresser de près aux possibles restitutions de la ceol mòr à la harpe, en passant par la transmission orale chantée par le système du canntaireachd.
Le regard sémio-anthropologique de sa formation universitaire lui permet d’observer les saillances dans les styles et les points communs entre divers styles et types de danse qui sont liées les unes aux autres par leur histoire mutuelle. C’est ce regard et cette compréhension qui forme l’axe artistique et pédagogique autour desquels Vincent transmet et performe ces danses.
Dans le même esprit, Vincent étudie les formes musicales anciennes et notamment autour de la harpe gaélique ancienne au sujet de laquelle il obtiendra en 2022 un Doctorat.
Refusant tout identitarisme dont l’idéologie s’approprierait les formes pour les détourner et les contracter au service non plus d’une culture, mais d’un discours politique, idéologique et commercial, Vincent a cette compréhension et amour de l’identité culturelle, et non identitarisme, qui lui permet d’envisager la Highland Dance comme un style de danse comprenant son propre idiome et ses propres individuations. Ses chorégraphies, créations originales, restent donc fidèles à l’esprit de la Highland Dance.  
Il enseigne dans plusieurs structures et écoles ces styles anciens, dont la highland dance et son style des Hébrides. Pendant près de dix ans, il propose un enseignement complet, ajoutant à l’enseignement des techniques propres à la Highland Dance les techniques corporelles et didactiques héritées d’une pratique intelligente et critique de la danse classique. Au sein de ces cursus dansés, il tente d’intéresser un public français à cette forme de danse énergique et ouverte à tous, dans cette vision authentique. Émigré en Finlande, il y développe la Highland dance localement et enseigne à des groupes réguliers.


Joanne Allan

Joanne Allan

Joanne Allan est originaire de la région d’Aberdeen dans le nord-est de l’Ecosse et elle habite à Paris depuis plus de dix ans. Elle a commencé la Highland danse à l’âge de 8 ans, en suivant des cours à Aberdeen puis à Alford avec Mylene Fraser et Ann Murray. Elle a dansé en compétition, à l’échelle locale, pendant plusieurs années et a obtenu son diplôme de professeur de Highland danse (UKA) à 17 ans. Mais les années suivantes, Joanne a dû mettre de côté ses chaussons de danse pour se concentrer sur ses études de théâtre et de français à la Queen’s Université de Belfast puis d’art dramatique à l’école de théâtre Jacques Lecoq à Paris. A Paris, Joanne a toutefois continué de s’appuyer sur la Highland danse pour inspirer certaines de ses chorégraphies théâtrales dansées.


Stéphane Béguinot et Fanny Aubret, pionniers de la Highland dance en France ont proposé à Joanne de s’associer à leurs aventures, ce que Joanne a accepté avec enthousiasme, rechaussant ses chaussons de danse. Elle est à ce jour la seule professeure diplômée de Highland dance disponible en France. Elle est conseillère technique à la Paris & Shire school of Highland dancing.

Cyril Chevrier

Philippe Dubin
Cyril Chevrier, alors piper au Paris and District pipe band, avait déjà joué pour des danseurs Bretons avant de tomber sous le charme de la Highland dance aux Highland games de Thiron-Gardais en mai 2018.
Aidé par Stéphane Béguinot et Fanny Aubret, il a pu se documenter et commencer à s'entraîner à huis-clos avec des danseuses de haut niveau. En février 2019, il fait ses débuts de piper pour la Highland dance en spectacle et devient le premier français à jouer pour une compétition de Highland dance aux Pays-Bas à Tilburg en avril 2019 puis à Amsterdam en mai 2019. Il confirme ses bons débuts en devenant également le premier français à jouer pour une compétition de danse en Écosse à Tayport (indoor) puis aux games de Crieff (outdoor) en août 2019 et assiste également, en tant qu'observateur averti, à un championnat pour gagner en expérience sur ce format particulier de compétition.

S'étant investi pour acquérir toute la carte des airs de compétition et l'endurance nécessaire pour être capable de jouer plusieurs heures d'affilée tout en gardant concentration et tempo, il est, le 8 février 2020, à Arnhem aux Pays-Bas, le premier français à jouer pour l'intégralité d'une compétition de Highland dance avant de récidiver à Comber en Irlande, puis aux jeux d'Aberfeldy et d'Inverkeithing en Écosse ou encore à Gand en Belgique et à Tilburg et Alden Biesen aux Pays-Bas.
Diplômé de musicologie et soucieux de bien comprendre les pas de danse, il a également cherché à optimiser l'adaptation des mélodies aux pas de danse. Il a ainsi adapté la danse des petits cygnes de Tchaikosky à la cornemuse pour permettre à Fanny Aubret de danser une version Highland, de sa création, du pas de quatre en un "rappel-hommage" aux racines ballétiques de la Highland dance.  
Il est aujourd'hui, de facto, la référence française du piping pour la Highland dance et le premier français référencé (et le seul !) sur la liste des pipers du Royal Scottish Official Board of Highland Dancing (RSOBHD). Sa réussite montre que l'on peut parvenir à jouer pour la Highland dance sans résider en Écosse et son expérience acquise pourra ainsi profiter à d'autres pipers qui seraient désireux d'emboîter ses pas. Il a ouvert la voie et fait le plus difficile en initiant un début de réseau avec le cercle français des précurseurs et en acquérant savoir-faire et savoir-être. Les suivants ne partiront pas d'une page blanche et, nul doute, qu'il saura les aider à la mesure de l'aide qu'il a lui-même reçue si ces derniers montrent une égale motivation ! 

Fanch GOEBEL

Fanch Goëbel
Fanch Goëbel est le trésorier de l’école de danse Paris & Shire School of Highland dancing. Ancien joueur du Paris and district PB puis du 92nd North Fox Pb, il joue actuellement à l'Aven and district PB et a été un des premiers sonneurs français à s'être impliqué dans le jeu pour la Highland dance. Il a passé en revue toutes les partitions des airs de cornemuse les plus fréquemment joués pour la Highland dance afin d'adapter l'écriture des notes et des ornementations pour que la musique servent au mieux les danseurs, mais aussi le piper qui aura à les enchaîner, parfois une journée durant. 

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