Découvrez les danses des Hautes terres d'Écosse
Ces danses, où chaque battement de musique est un saut et où l’on porte 3 à 5 kg de tissus de laine, de coton, de soie et/ou de velours, permettent de travailler puissance, agilité et coordination, mais également son mental pour acquérir l’endurance, la concentration et la mémoire nécessaires pour se souvenir de toutes les combinaisons de pas et les enchaîner.
La pratique de la Highland dance améliore la posture et l’équilibre en renforçant la colonne vertébrale. Elle permet de découvrir son corps et de comprendre comment s’articulent entre eux les différents groupes musculaires. Excellent sur le plan cardio-vasculaire, elle favorise également le renforcement musculaire et l'endurance. C’est ainsi que les danseuses des Highlands accomplies associent grâce des ballerines et la puissance des gymnastes !
Les danses des Highlands sont d’abord des solos où le danseur est souvent préparé à concourir. Toutefois ceux qui ne veulent pas faire de la compétition, ni passer des examens, mais juste danser pour le plaisir, voire faire un spectacle, y trouvent tout autant leur place quel que soit leur âge et leur corpulence physique.
Discipline traditionnelle, la Highland dance a cette force et particularité de rassembler les pratiquants au sein d’une grande famille internationale mue par une même passion et qui s’entraide volontiers. Aussi, plus que bien d’autres activités sportives et artistiques, elle favorise :
- les amitiés nouvelles,
- les voyages (parfois lointains),
- la pratique de la langue anglaise,
- La fierté de se produire en compétition ou en spectacle,
- la confiance en soi et l’estime de soi,
- l'autodiscipline, l'engagement et le sens des priorités.
Mot du Webmaster
Les pionniers de la Highland dance en France
Mention spéciale aux "précurseurs" de la Highland dance en France.
Partis de rien, ils ont été les tous premiers français à ouvrir la voie et s'investir pour faire découvrir et enraciner la Highland dance en France.
Une danseuse et un musicien de haut niveau, capables de passer le flambeau ;
une première offre de formation en danse ;
une base documentaire en français et un site web dédié ;
un réseau à l'international avec des échanges et des partenariats ;
plusieurs nouveaux festivals et
une présence accrue de la discipline dans l'offre celtique nationale
sont autant de leurs concrétisations permettant à d'autres de poursuivre leur oeuvre, forts des premiers acquis.
Stéphane Béguinot
Passionné de culture écossaise, c'est en 2013 que Stéphane se lance dans le projet d'introduire et de faire perdurer les danses des Highlands en France.
Après s'être cultivé de cette discipline, sa passion et la constance de son implication lui valent d'être admis dans la grande famille de la Highland dance bien que non danseur. Fort de son réseau d'aide à l'international regroupant les plus grands noms de la discipline aux quatre coins du monde, il se lance en 2015 dans la "conquête" du territoire national où il part d'une page totalement blanche : ni professeur, ni danseur pour la discipline...
Il rassemble, petit à petit, des passionnés qu'il informe via le groupe Facebook Highland dancing France qu'il administre puis crée ce site internet en langue française d’information sur la Highland dance sans équivalent à ce jour en langue anglaise. Il permet à plusieurs jeunes désireux de se lancer dans les danses des Highlands de trouver une voie à leur passion et leur ouvre son réseau d'amis. Il fait découvrir les danses des Highlands en France en organisant des spectacles sur le territoire National à Paris (La Parisienne en septembre 2015) à Thiron-Gardais (Highland games en mai 2016 et 2018), et même en Belgique francophone (Scottish days à Waterloo en 2016 et 2017). Il multiplie les initiatives pour assurer la présence de la Highland dance dans les festivals celtiques naissants ou ceux où elle ne l'était pas encore comme à Aubigny-sur-Nère et au festival 1782, au besoin en créant des synergies avec les groupes de danse frontaliers (Belqique, Suisse). Malgré la faiblesse de l'offre en France, il parvient également à la faire découvrir lors de petits rassemblements (fêtes de jumelage, soirées à thème...) en distribuant sur le territoire National (Normandie, Poitou, Hauts de France, Région Parisienne...) où il immerge et cultive le public en commentant les prestations. Il s'intéresse aussi aux domaines connexes en aidant à la formation de pipers capables de jouer pour la Highland dance et en cherchant à améliorer l’offre de costume pour les danseurs dans la zone euro. Il publie ou traduit plusieurs documentations sur la Highland dance pour permettre une meilleure appropriation sur le territoire National.
Il fonde la première école de Highland dance en France, la "Paris & Shire school of Highland dancing" qui initie, tant à distance qu'en présentiel, à la Highland dance.
Fanny Aubret-Béguinot
Fanny découvre les danses des Highland en regardant le festival interceltique de Lorient. C'est le coup de foudre et elle les apprend en autodidacte chez elle en utilisant les supports vidéo disponibles sur internet.
Sa passion, sa persévérance et son aptitude à comprendre les pas en les regardant la font remarquer de la grande famille internationale de la Highland dance au point de recevoir en cadeau la veste de danseuse avec laquelle Morgan Bamford a gagné 7 fois les championnats du monde pour l'aider à devenir le porte-drapeau de l'introduction des Highland dances en France.
Depuis, aidée à distance par des professeurs et danseurs du monde entier et forte d'un stage à Paris et en Écosse, Fanny est devenue la première licenciée et compétitrice française, s'offrant même une victoire à Edimbourg à l'occasion de sa première compétition avant d'enchaîner les succès en Belgique, en Écosse et aux Pays-Bas et des spectacles en France et en Belgique. Elle accède, en juillet 2018, à la plus haute catégorie (dite "Premier") de compétiteurs et affronte jusqu'aux meilleurs mondiaux après un remarquable parcours où elle a récolté une centaine de médailles dont 71 d'or sans jamais être classée en deça de finaliste. Rarissime avec seulement 20 heures de cours effectif ! Une performance qui lui vaut d'être sélectionnée parmi 20 danseurs à travers le monde pour concourir aux jeux de Braemar en présence de la famille royale d'Angleterre en septembre 2019. Elle met un terme à sa carrière de compétitrice en décembre 2022 pour recentrer son activité danse sur la formation et les spectacles afin de faire perdurer la Highland dance en France et rendre ce qu'on lui a donné.
Vincent Laine
Vincent Laine, bercé de musique et de danse gaélique, se spécialise très tôt dans le cadre de sa pratique de la danse vers les formes anciennes des styles balletiques. Locuteur du gaélique écossais et ayant aussi des bases en gaélique irlandais, il va à la rencontre de la transmission orale des danses et musiques des Highlands avec le regard critique et évaluatif du chercheur, avec la particularité de s’intéresser de près aux possibles restitutions de la ceol mòr à la harpe, en passant par la transmission orale chantée par le système du canntaireachd.
Le regard sémio-anthropologique de sa formation universitaire lui permet d’observer les saillances dans les styles et les points communs entre divers styles et types de danse qui sont liées les unes aux autres par leur histoire mutuelle. C’est ce regard et cette compréhension qui forme l’axe artistique et pédagogique autour desquels Vincent transmet et performe ces danses.
Dans le même esprit, Vincent étudie les formes musicales anciennes et notamment autour de la harpe gaélique ancienne au sujet de laquelle il obtiendra en 2022 un Doctorat.
Refusant tout identitarisme dont l’idéologie s’approprierait les formes pour les détourner et les contracter au service non plus d’une culture, mais d’un discours politique, idéologique et commercial, Vincent a cette compréhension et amour de l’identité culturelle, et non identitarisme, qui lui permet d’envisager la Highland Dance comme un style de danse comprenant son propre idiome et ses propres individuations. Ses chorégraphies, créations originales, restent donc fidèles à l’esprit de la Highland Dance.
Il enseigne dans plusieurs structures et écoles ces styles anciens, dont la highland dance et son style des Hébrides. Pendant près de dix ans, il propose un enseignement complet, ajoutant à l’enseignement des techniques propres à la Highland Dance les techniques corporelles et didactiques héritées d’une pratique intelligente et critique de la danse classique. Au sein de ces cursus dansés, il tente d’intéresser un public français à cette forme de danse énergique et ouverte à tous, dans cette vision authentique. Émigré en Finlande, il y développe la Highland dance localement et enseigne à des groupes réguliers.
Joanne Allan
Joanne Allan est originaire de la région d’Aberdeen dans le nord-est de l’Ecosse et elle habite à Paris depuis plus de dix ans. Elle a commencé la Highland danse à l’âge de 8 ans, en suivant des cours à Aberdeen puis à Alford avec Mylene Fraser et Ann Murray. Elle a dansé en compétition, à l’échelle locale, pendant plusieurs années et a obtenu son diplôme de professeur de Highland danse (UKA) à 17 ans. Mais les années suivantes, Joanne a dû mettre de côté ses chaussons de danse pour se concentrer sur ses études de théâtre et de français à la Queen’s Université de Belfast puis d’art dramatique à l’école de théâtre Jacques Lecoq à Paris. A Paris, Joanne a toutefois continué de s’appuyer sur la Highland danse pour inspirer certaines de ses chorégraphies théâtrales dansées.
Stéphane Béguinot et Fanny Aubret, pionniers de la Highland dance en France ont proposé à Joanne de s’associer à leurs aventures, ce que Joanne a accepté avec enthousiasme, rechaussant ses chaussons de danse. Elle est à ce jour la seule professeure diplômée de Highland dance disponible en France. Elle est conseillère technique à la Paris & Shire school of Highland dancing.
Cyril Chevrier
Fanch GOEBEL
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